Lettre d’informations nutritionnelles pour les professionnels de santé

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Activité physique : les recos de l’OMS

Ces recommandations doivent fournir aux décideurs politiques des indications sur la relation dose/effet entre la fréquence, la durée, l’intensité, le type et la quantité totale d’activité physique (AP) nécessaire pour prévenir les maladies non transmissibles.

Les recos en bref :

– Pour les 5 à 17 ans : au moins 60 minutes par jour d’AP d’intensité modérée à soutenue, en privilégiant l’endurance.

– Pour les + de 18 ans : au cours de la semaine, au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue.

Lire les recommandations

Covid 19, activité physique et sédentarité

Pendant le confinement :

– Avant 6 ans, 1 enfant sur 2 a augmenté le temps consacré à des jeux actifs, particulièrement en zone rurale mais également 60,4% des enfants ont augmenté leur temps d’écran.

– Entre 6 et 18 ans, 42% des enfants et 58,7% des adolescents ont déclaré avoir diminué leur niveau d’activité physique. Par ailleurs, 2/3 d’entre eux ont augmenté le temps passé assis devant les écrans.

– Enfin, concernant les adultes et les séniors, respectivement, 36% et 39% ont déclaré avoir diminué leur niveau d’activité physique, 25% et 36% avoir augmenté leur temps passé assis et enfin 41% et 32% avoir augmenté leur temps passé devant des écrans.

Consulter l’enquête

Alimentation à l’école

Ce guide québécois a été conçu dans le but de fournir des ressources et des outils pratiques afin de soutenir la réalisation d’actions autour de l’alimentation en milieu scolaire. Il prend l’exemple de la mise en place d’une collation mais peut aussi servir de support pour l’organisation d’ateliers culinaires ou de tout autre évènement scolaire en lien avec l’alimentation.

Consulter le guide

Zoom sur la littéracie alimentaire

Selon Santé Canada, « la littératie alimentaire inclut les compétences et les pratiques alimentaires apprises et utilisées tout au long de la vie pour se débrouiller dans un environnement alimentaire complexe. Elle prend en compte les facteurs d’ordre social, culturel, économique et physique liés à l’alimentation ».

Ce dossier, très fouillé, rassemble les connaissances les plus actuelles en matière de littératie alimentaire et démontre, par de nombreux exemples et interview, la force de changement social d’un mouvement mondial d’éducation alimentaire.

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Les 10 principales causes de mortalité mondiales

L’OMS lève le voile sur les principales causes de mortalité et d’incapacité dans le monde en 2019.

Les maladies non transmissibles représentent désormais 7 de ces 10 principales causes avec 3 principales catégories : les affections cardiovasculaires de type AVC, les affections respiratoires de type BPCO et les affections néonatales.

Lire l’étude

Compléments alimentaires : actualités

D’après la directive européenne 2002/46/CE, les compléments alimentaires (CA) sont « les denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés ».
Les CA sont donc censés être des alliés de notre santé or ils ne s’avèrent pas si innocents que cela :

– Le réseau NACRE rappelle que la consommation de CA à base de bêta-carotène à fortes doses chez les fumeurs et les ex-fumeurs est associée à une augmentation du risque de cancer des poumons avec un niveau de preuve convaincant

– L’ANSES a alerté récemment sur les risques liés à la consommation sans précaution de CA à base d’huiles essentielles d’arbre à thé, de niaouli et de cajeput. L’agence conseille également de recourir en priorité aux médicaments, et non aux CA, pour couvrir les besoins en vitamine D des jeunes enfants sans risque de surdosage (potentiellement grave).

Compléments alimentaires contenant des huiles essentielles

Compléments alimentaires à base de bêta-carotène et risque de cancer, les principales données

Vitamine D chez les enfants

Notoriété du Nutri-score

Trois ans après son lancement officiel, la notoriété de cet étiquetage nutritionnel a fortement progressé, passant de 58 % en 2018 à 93 % en 2020 : 18% des sondés déclarent l’utiliser régulièrement (contre 1% en 2018) et 57% déclarent avoir modifié leurs habitudes d’achats grâce à son utilisation. Les campagnes de communication et le déploiement du logo Nutri-Score sur les emballages en rayon et en ligne sur les sites marchands ont fortement contribué à cette hausse. En mai 2018, une quarantaine d’entreprises étaient engagées, elles sont plus de 500 aujourd’hui.

Lire l’enquête SPF

Lire le rapport Oqali

DLC ou DDM ?

L’ANSES répond aux questions les plus fréquentes concernant les dates de péremption figurant sur les emballages alimentaires et livre ses recommandations pour éviter les erreurs de consommation.

Lire les réponses de l’Anses

Débat autour des nitrites

La controverse autour des nitrites reste vive. Alors qu’un rapport de l’Académie d’agriculture rappelle que les nitrites, employés comme additifs alimentaires en tant que conservateurs dans les produits de viande transformée, protègent le consommateur vis-à-vis du risque botulinique et que, face à cela, les risques de cancer colorectal induits par la présence de nitrites aux doses autorisées par la réglementation ne sont pas prouvés, un rapport parlementaire recommande leur interdiction totale d’ici à 2025.

Lire le rapport de l’académie d’agriculture

Consulter le rapport parlementaire

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