Il semblerait que la prévalence d’une déficience en fer soit plus élevée chez les jeunes végétariens. Une analyse de la littérature révèle que les résultats sont très variables selon les marqueurs et les définitions utilisées pour le régime végétarien et la carence en fer. Utilisant la ferritinémie, les cas de déficiences en fer chez les végétariens varient de 4,3 à 73 % ; avec l’hémoglobinémie, des taux de 0 à 47,5 % sont enregistrés.
Cinq études sur 8 montrent cependant que les enfants végétariens ont un statut en fer plus bas que les non-végétariens. À noter qu’en 2014, selon une étude en ligne, 4 % des 8-18 ans seraient végétariens aux États-Unis et 1 % végétaliens. Le statut en fer de ces enfants pose donc question.
Pawlak R, et al. Ann Nutr Metab 2017;70:88-99.