Cette revue systématique suggère que l’utilisation de produits laitiers enrichis en vitamine D pourrait constituer une solution simple et économique à l’épidémie d’ostéoporose qui touche les pays développés.
En 2014, une revue Cochrane montre qu’une consommation adéquate de calcium et de vitamine D réduirait de 16 % le risque de fracture de la hanche.
Une analyse récente de la littérature a identifié les études analysant l’impact d’une consommation de produits laitiers enrichis en vitamine D en terme de santé publique et d’économie. Un modèle mathématique a été créé et validé pour apporter une réponse.
4 études d’envergure publiées jusqu’en janvier 2017 confirment un double bénéfice, pour la santé publique et l’économie, de l’association calcium-vitamine D sous forme de produits laitiers, sur la prévention des fractures liées à l’ostéoporose chez les personnes âgées.
En France, dans la population générale des sujets de plus de 60 ans, une consommation pendant 1 an, de calcium et vitamine D, conforme aux recommandations, sous forme de produits laitiers, permettrait :
- d’éviter 65 000 fractures (toutes localisations) dont 19 500 fractures de la hanche
- de gagner 29 000 années de vie et 32 500 QALY (années de vie en bonne santé du fait des fractures évitées)
- d’économiser près de 1,235 milliard d’euros
Une consommation adéquate en calcium et vitamine D serait obtenue grâce à 2 produits laitiers enrichis en vitamine D soit un coût de 0,54 euro/personne/jour en 2015 ! Des résultats majeurs pour un coût mineur.
Hiligsmann M. & al. Arch. Osteoporos 2017. Doi : 10.1007/s11657-017-0352-1