Une augmentation de l’apport en protéines, notamment d’origine animale, pourrait réduire le risque de fractures ostéoporotiques (FO) chez les hommes âgés.
Près de 6 000 hommes âgés de 65 ans et plus ont été suivis, à partir du début des années 2 000 et pendant 15 ans, dans le cadre d’une étude américaine sur les FO.
Dans cette population, l’apport protéique moyen correspond à 16,1 % des apports énergétiques totaux (AET, évalués à 1 630 kcal/j) dont 22 % de protéines laitières (PL), 37,7 % de protéines animales non laitières (PANL) et 40,4 % de protéines végétales (PV). L’analyse des données de suivi montre que l’incidence des FO non vertébrales (hanche, avant-bras, poignet, humérus) diminue significativement quand la consommation de protéines augmente sauf dans le cas des tassements vertébraux. En outre, l’origine des protéines joue un rôle, ainsi, l’augmentation de la consommation des protéines d’origine animale est associée à un risque réduit de fractures au niveau de la hanche. Le risque relatif étant de 0,8 pour les PL, et de 0,84 pour les PANL. Aucune association n’est retrouvée avec les PV.
Selon les chercheurs, chaque augmentation de l’apport protéique de 2,9 % des AET, soit de 12 g dans la cohorte étudiée, serait associée avec une réduction de 8 % des FO non vertébrales.
Langsetmo L, et al. J Bone Miner Res 2016;12 déc. Doi:10.1002/jbmr.3058