L’étiologie de la maladie de Kawasaki (MK), une inflammation de la paroi des vaisseaux sanguins pouvant atteindre les coronaires, est mal connue et impliquerait des facteurs génétiques et environnementaux (agent toxique). Cette étude cas-témoin menée sur 400 enfants à Seattle a mis en évidence une augmentation significative du risque de MK chez les plus gros consommateurs d’isoflavones de soja et notamment de génistéine. Chez ces derniers, le risque est multiplié par 7 ou 8 si, en outre, ils sont d’origine asiatique. En revanche, aucune association significative n’est retrouvée avec l’alimentation de la mère, que ce soit pendant la grossesse ou l’allaitement.
Portman MA, et al. Nutr Res 2016. Doi :10.1016/j.nutres.2016.04.002.