Le « fait maison » est pratiqué par les personnes qui généralement suivent mieux les recommandations nutritionnelles, d’où l’intérêt de connaître leurs motivations.
A lire aussi dans Nutri–doc n°119.
Le « fait maison » est pratiqué par les personnes qui généralement suivent mieux les recommandations nutritionnelles, d’où l’intérêt de connaître leurs motivations.
En 2013, environ 51 600 « nutrinautes » de la cohorte NutriNet-Santé ont répondu à un questionnaire sur leurs motivations à « cuisiner maison ». Que ce soit la semaine ou le week-end, les items « cuisiner avec des produits de saison » et « cuisiner selon les goûts de ma famille », proposés parmi les 27 réponses possibles, se rangent respectivement en première et seconde position.
Cinq motivations majeures regroupant 3 à 6 items émergent de l’analyse des réponses : une « alimentation saine » (équilibre nutritionnel, produits de saison, etc.) rassemble 48,3 % des réponses contre 19 % pour les « contraintes » (ingrédients à disposition, état de fatigue, temps pour cuisiner, faim, etc.), 12,1 % pour le « plaisir » (goûts des convives, originalité de la recette, etc.), 11 % pour les « régimes spécifiques » (convictions, santé…) et 9,6 % pour l’« organisation » (préparation à l’avance, en grande quantité, etc.).
Que ce soit en semaine ou le week-end, la santé reste le critère primordial. Viennent ensuite les contraintes organisationnelles et le plaisir, les contraintes dominant le plaisir en semaine et inversement le week-end. Concernant les répondeurs, ceux qui accordent une large place à l’alimentation santé sont généralement des femmes d’âge mûr issues d’une classe socio- économique favorisée. Enfin, la maîtrise des techniques culinaires influe sur les motivations de chacun.
Ducrot P, et al. Int J Behav Nutr Phys Act 2015;12:120. doi: 10.1186/s12966-015-0270-9.