C’est ce que suggère cette méta-analyse regroupant 11 études prospectives de cohorte, soit plus de 870 000 participantes et un peu plus de 26 500 cas de cancer du sein. En effet, l’analyse des résultats tend à montrer une association inverse entre la consommation de calcium et le risque de cancer du sein. Chaque consommation journalière supplémentaire de 300 mg de calcium serait associée avec une réduction de 8 % du risque avant la ménopause et de 2 % du risque total et après la ménopause. Cette relation inverse apparaît plus forte lorsque le calcium est d’origine alimentaire plutôt que sous forme de supplémentation. D’autres études sont nécessaires pour expliquer les potentiels mécanismes d’action du calcium.
Hidayat K, et al. British Journal of Nutrition 2016;1-9. Doi : 10.1017/S0007114516001768