Les sujets qui consomment un repas riche en caséine ont moins faim dans les heures qui suivent, ressentent une plus grande sensation de plénitude, et mangent moins au repas suivant que ceux qui ont consommé un repas riche en une autre source de protéines. 22 hommes jeunes (18-30 ans) et de poids normal (18,5-25 d’IMC) ont participé à cette étude.
4 jours de suite, à 7h00, au petit déjeuner, ils consommaient un repas test liquide contenant 50g de proteines. La nature des protéines changeaient d’un jour sur l’autre, il s’agissait successivement de protéines de thon, de blanc d’oeuf (albumine), de dinde et de lait (caséine). 4 heures après un repas à volonté leur était proposé.
La glycémie et l’insulinémie ainsi que la faim, la sensation de plénitude et l’intention de consommer des aliments étaient régulièrement relevés. La quantité précise d’aliment et de calories consommés au repas « à volonté » étaient mesurés.
La teneur énergétique consommée au repas « à volonté » a été significativement plus basse après un repas test riche en caséine plutôt qu’après un repas test riche en thon, oeufs, ou dinde. Les autres paramètres (glycémie, insulinémie, sensation de faim, de plénitude et envie de manger) évoluaient aussi de façon plus favorable.
Malgré certaines limites (petit nombre d’individus, repas liquide pris le matin…) cette étude montre que la caséine aurait un effet sur la satiété supérieur aux protéines de dinde, oeuf et thon. En pratique, on peut en conclure qu’incorporer une source de caséine à chaque repas devrait être un élément favorable à une bonne gestion des apports alimentaires.
Sebly Pal and Vanessa Ellis,The acute effects of four protein meals on insulin, glucose, appetite and energy intake in lean men, British Journal of Nutrition (2010), 104, 1241-1248