La consommation de légumineuses diminuerait le niveau de marqueurs de l’inflammation et de molécules d’adhésion*.Cette étude transversale a porté sur un échantillon de 486 femmes enseignantes iraniennes. Leurs apports alimentaires ont été évalués à partir d’un questionnaire alimentaire qui précisait la consommation de légumes secs (lentilles, pois, pois chiches, et différentes sortes de haricots y compris lupin et fèves). Ceux-ci font partie de l’alimentation traditionnelle iranienne.
Les plus grandes consommatrices de légumes secs (≥ 237g/semaine) avaient des concentrations sériques en molécules d’adhésion (selectine, VCAM, ICAM) et marqueurs de l’inflammation (CRP, TNFα, IL6) inférieures à celles des plus petites consommatrices (<102g/semaine).
Une étude transversale ne permet pas d’établir de relation de causalité et les mécanismes qui pourraient sous-tendre cet effet ne sont pas clairs. Les auteurs émettent toutefois l’hypothèse d’un bénéfice lié à l’index glycémique bas des légumes secs ou à leur teneur en fibres.
Les auteurs suggèrent qu’augmenter la consommation de légumes secs diminuerait l’incidence de certaines maladies chroniques, en particulier les maladies cardiovasculaires.
*Les molécules d’adhésion cellulaire assurent des rôles biologiques essentiels mais certaines sont impliquées dans le phénomène de thrombose.
Esmaillzadeh A, Azadbakht L (2011) Legume Consumption is Inversely Associated with Serum Concentrations of Adhesion Molecules and Inflammatory Biomarkers among Iranian Women The journal of Nutrition December 21, 2011; doi: 10 3945/jn.111 146167