Cette étude suédoise montre que le risque de syndrome métabolique diminue avec la consommation de fromage.
Le syndrome métabolique se caractérise par la présence simultanée d’une obésité abdominale, d’une dyslipidémie, ainsi que d’une glycémie et d’une pression artérielle élevées.
La consommation habituelle de fromage avait été évaluée auprès de 17 500 hommes et femmes issus de l’étude suédoise Oslo. Un questionnaire leur proposait les fréquences suivantes : « aucune consommation », « 1 à 3 fois par mois », « 1 à 3 fois par semaine », « 4 à 6 fois par semaine ».
Les bilans effectués ont permis d’établir pour chaque participant un score de risque de syndrome métabolique qui prenait en compte la pression artérielle, le tour de taille, l’indice de masse corporelle, les triglycérides et le cholestérol HDL. Dans l’étude Oslo les glycémies n’étant pas mesurées à jeun, elles n’ont donc pas été retenues pour la mesure du risque ; c’est une des limites de cette étude. En revanche, le HDL étant un facteur protecteur, un niveau élevé de HDL cholestérol pondérait le score.
Après la prise en compte de nombreux facteurs, l’analyse des données montre que la consommation de fromage est corrélée à un plus faible risque de syndrome métabolique.
Hostmark A T, Tomten S E (2011) The Oslo health study: cheese intake was negatively associated with the metabolic syndrome, Journal of the American College of Nutrition; 30(3):182-190.