Chez la femme enceinte, des apports alimentaires en iode inférieurs au besoin nutritionnel moyen sont associés à un risque accru de retard de développement de l’enfant à 3 ans.
D’après une étude norvégienne, un apport en iode inférieur à 160 μg/j pendant la grossesse est responsable de 5 à 21 % des retards de langage et 16 % des problèmes de comportement chez l’enfant.
Des apports < 100 μg/j aggravent ces chiffres. Une supplémentation pendant la grossesse n’aurait pas d’effet bénéfique et pourrait même avoir l’effet inverse. La prévention doit donc porter sur l’amélioration du statut en iode avant la grossesse.
Abel MH, et al. J Nutr 2017. Doi : 10.3945/jn.117.250456.