Il n’y a pas de lien entre le génotype associé à la synthèse de la lactase et la consommation de lait. L’hypolactasie n’est donc pas prédictive de l’intolérance au lactose.Cette étude a été réalisée auprès de 227 adultes (158 hommes et 69 femmes), provenant de 5 régions différentes de l’Inde. Leur consommation de lait a été évaluée et mise en rapport avec leur génotype « lactase persistant » (LP) ou « lactase non persistant » (LNP) à partir de l’étude des 2 mutations génétiques associées à la persistance de la lactase.
La fréquence du génotype LNP varie selon les régions. Mais il n’existe pas d’association entre la fréquence de consommation de lait et la fréquence des génotypes (LP ou LNP). En fait, les individus LNP peuvent ingérer une certaine quantité de lactose sans désagrément dans des proportions propres à chacun.
Ces résultats vont dans le sens général des études. L’hypolactasie n’est pas prédicatrice de l’intolérance au lactose (signes cliniques).
Pour rappel, le rapport de la conférence de consensus du NIH (National Institue of Health) fait à ce jour référence en matière de diagnostic et de prise en charge de l’intolérance au lactose.
Baadkar SV, Mukherjee MS, Lele SS. (2012) A study on genetic test of lactase persistence in relation to milk consumption in regional groups of India, Genet Test Mol Biomarkers ; 16(12):1413-8.