L’apport en calcium chez l’adolescent est plus faible dans les familles les moins éduquées. C’est ce que montre une étude transversale auprès de 1 804 adolescent(e)s européen(ne)s de 12,5 à 17,5 ans issus de la cohorte HELENA examinant les sources alimentaires en calcium (Ca) et vitamine D (VitD) à l’aide de 2 rappels des 24 heures et l’influence des facteurs sociodémographiques et du mode de vie.
Le lait et les fromages sont les premiers contributeurs à l’apport de Ca. Les produits de la pêche et les gâteaux, tartes et biscuits (élaborés à partir de beurre et d’œufs) représentent les principales sources de VitD (tableau).
Principales sources en Ca et VitD : contribution en pourcentage de l’apport total.
Chez les garçons, l’ingestion de Ca est associée positivement à l’éducation de la mère et négativement au temps passé devant la télévision. Chez les filles, l’éducation des deux parents ainsi que le niveau d’aisance familiale sont associés positivement à l’ingestion de Ca, mais après ajustement sur la qualité globale de l’alimentation, seule l’association avec l’éducation de la mère demeure significative chez les adolescentes (p = 0,045). Aucune association n’a été trouvée pour la VitD.
Les familles ayant un niveau d’éducation bas et une faible qualité de l’alimentation devraient donc être la principale cible des programmes de promotion de la santé visant à améliorer les apports en Ca et VitD.
Julian C, Public Health Nutr 2017;1-9. doi: 10.1017/S1368980017000532.