Dans l’ensemble, les jeunes adultes canadiens perçoivent leur consommation en calcium et vitamine D comme suffisante alors que la majorité d’entre eux ne couvrent pas leurs besoins.
Ainsi, après avoir supprimé les consommations extrêmes, Il est constaté que 55 % des sujets ont des apports en calcium inférieurs au besoin nutritionnel moyen (800 mg au Canada) : 716 et 787 mg/j respectivement pour les femmes et les hommes, dont plus de la moitié (57 %) sont convaincus d’avoir des apports suffisants.
De même, 61 % des sujets ont des apports insuffisants en vitamine D parmi lesquels les trois quarts pensent leurs apports satisfaisants.
Différentes idées reçues sont à l’origine de ces représentations erronées :
- pour la plupart, leur alimentation, qu’ils considèrent « bonne pour la santé » car riche en fruits et légumes et pauvre en graisses, devrait suffire à couvrir les besoins ;
- des apports inadéquats devraient se manifester par des symptômes, douleurs osseuses et fractures notamment ;
- les véritables sources alimentaires de calcium sont confuses : le lait et ses dérivés bien sûr, mais également, les boissons végétales « parce qu’elles peuvent être consommées à la place du lait », et des aliments « blancs et onctueux » qui rappellent le lait : tofu, et par association, avocat, houmous ! La confusion vis-à-vis des sources de vitamine D est encore plus grande.
Les politiques de prévention doivent s’attacher à contrer de telles idées reçues.
Holland A., Moffat T. Public Health Nutrition 2017 ; 8p. Doi:10.1017/S1368980017000386.