Selon le dernier Baromètre de Santé Publique France, en 2017, 60% des adultes vivant en France métropolitaine ont déclaré avoir pratiqué un sport au cours des 7 derniers jours. Ils n’étaient que 37% en 2000. La marche à pied représente la pratique la plus fréquente. Leurs motivations sont le plaisir et la santé.
Malheureusement les chiffres sont moins bons chez les plus jeunes.
L’ANSES publie ce jour une évaluation des risques sanitaires associés à la sédentarité et à l’inactivité physique des enfants et adolescents : les deux tiers des 11-17 ans se situent à un niveau de risque élevé, ce qui peut se traduire par du surpoids, de l’obésité, des troubles du comportement alimentaire ou encore une qualité du sommeil et de vie altérée. Le confinement a accentué la tendance à l’inactivité physique et la sédentarité.
Or, les habitudes prises à l’adolescence tendent à s’installer, avec un impact sur la santé et la qualité de vie à l’âge adulte.
Promouvoir et renforcer l’activité physique dès l’adolescence devient un enjeu de santé publique et passe par la création d’un environnement global plus favorable à l’évolution des comportements.