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Un avis émis de sociétés savantes américaines et canadiennes retrace les grandes lignes directrices de la nutrition du sport : apports nutritionnels conseillés, types et quantités d’aliments, de boissons et éventuellement de compléments alimentaires à consommer selon les phases d’entraînement et/ou de compétition.
L’accent est mis sur la nécessité du suivi du sportif par un diététicien spécialisé qui devra connaître ses besoins en toutes circonstances (entraînement, compétition, déplacement, crampes, hypoglycémie, objectif pondéral, etc.) ; savoir interpréter les examens biologiques et cliniques, établir et mettre en place une prise en charge diététique adaptée, prodiguer des conseils individuels ou collectifs, et ce au sein d’une équipe pluridisciplinaire. L’attention aussi est portée :
- aux athlètes végétariens à risque d’insuffisance d’apport en énergie, protéines, lipides et oméga 3, créatine, carnosine, fer, calcium, zinc, vitamines B12 et B2, et risque de réduction de la densité minérale osseuse et de fractures de stress plus fréquentes ;
- aux sports dans des conditions extrêmes : l’altitude, que ce soit un environnement habituel ou une stratégie d’amélioration des performances, augmente l’érythropoïèse donc le volume sanguin et l’approvisionnement en oxygène des muscles. Les réserves en fer et l’apport hydrique doivent être suffisants. Les températures extrêmes, chaudes pour les joueurs de tennis ou marathoniens, froides pour les skieurs, accroissent les risques d’hyper- et d’hypothermie et exigent notamment l’élaboration de plans d’hydratation individuels pointus.
La consultation de cet avis est fortement recommandée à tous les nutritionnistes du sport.