Un style de vie physiquement actif limite sensiblement la mortalité et contribue à la prévention de nombreuses pathologies comme le surpoids, les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers. Il existe un effet dose-réponse de l’activité physique.
Poids et activité physique
Le comportement sédentaire est associé à un gain de poids avec le temps. Il n’y a pas de consensus sur le volume nécessaire au maintien d’un poids stable chez l’adulte. Toutefois 30 minutes de marche quotidiennes recommandées ne seraient pas suffisantes pour une part conséquente de la population.
Prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète
La sédentarité est un facteur de risque. A l’inverse, l’activité physique exerce une action protectrice bien démontrée vis-à-vis des maladies cardiovasculaires (athérosclérose, dyslipidémie, accident vasculaire cérébral et hypertension) et du diabète. Ces effets sont indépendants de ceux sur le poids. Les mécanismes sont, entre autres : une augmentation des capacités de vasodilatation, du cholestérol HDL et de la sensibilité à l’insuline, ainsi qu’une réduction de la formation des plaques d?athérome et de la pression artérielle.
Prévention du cancer du côlon, du sein et de l’endomètre
Il est bien établi que l’activité physique réduit le risque de cancer du côlon et probablement celui du sein, après la ménopause, et de l’endomètre. Les mécanismes impliqués pourraient être la réduction du temps de transit intestinal, la réduction de la masse grasse et des effets sur le système endocrinien ou le système immunitaire.
Prévention de l’ostéoporose et des fractures
L’activité physique agit sur l’os et le renforce. Les activités les plus efficaces sont celles dites « en charge » ou avec impact (monté d’escalier, marche, course à pieds, saut à la corde, musculation, haltérophilie,…).
Les effets positifs de l’activité physique sur la musculature et sur l’équilibre diminuent le risque de chute chez la personne âgée et contribuent donc à prévenir les fractures ostéoporotiques.