Développée depuis 2009 par des auteurs Brésiliens, la classification NOVA caractérise les aliments selon « l’ampleur, la nature et l’objectif de transformation qu’ils ont subis ». Elle vise à rechercher des associations entre la consommation d’aliments dits « ultra-transformés » (AUT) et des effets délétères pour la santé. La diffusion sans nuance de cette classification, qui s’oppose à la classification nutritionnelle, dont le Nutri-Score est un exemple, ne peut qu’accroître la cacophonie alimentaire. Dans cette première contribution, le Fonds français pour l’alimentation et la santé montre les difficultés de valider le concept d’AUT.