Dès le début du confinement en mars 2020, une enquête répétée de Santé publique France (enquête CoviPrev) a permis de suivre différents comportements de santé.
Ainsi, 27% des répondants reconnaissent grignoter davantage et 36% avoir pris du poids en 8e semaine de confinement contre respectivement 22 et 27% en 5e semaine.
Cette étude montre un impact du confinement sur plusieurs comportements alimentaires, particulièrement chez les femmes : elles sont plus nombreuses à déclarer cuisiner mais aussi grignoter davantage, consommer des produits gras, sucrés, salés, avoir plus ou moins d’appétit et faire attention à leur poids.
Si la tendance du « fait-maison » est considéré comme un changement plutôt favorable à la santé, les autres changements seraient plutôt délétères.
Les auteurs en concluent que des confinements répétés risqueraient d’aggraver les pathologies liées à l’alimentation.